Des foulards plus écologiques
En quoi l’impression jet d’encre est-elle plus écologique
L'impression de type jet d'encre évite les formes habituelles de gaspillage de la méthode traditionnelle : le seul qui reste est celui lié à la maintenance des têtes d'impression, l’encre est quant à elle micro dosée.
Cette méthode a progressivement pénétré le milieu textile au cours de ces dernières années, mais des limitations techniques empêchent encore de l'utiliser à grande échelle, c’est pourquoi les grandes marques du secteur n’y font pas encore appel. En effet, alors que la production ne dépasserait pas 5 mètres par minute avec l’impression jet d’encre, le processus traditionnel atteint quant à lui 40 mètres par minute.
L’impression numérique réduit la consommation d'eau et d'énergie, ainsi que la pollution. Elle permet d'imprimer des textiles avec la même qualité que les méthodes actuelles, en divisant par 10 la quantité nécessaire de produits chimiques*.
Méthode traditionnelle
En revanche, le processus traditionnel d'impression sur textiles dit au cadre plat ou sérigraphie rotative nécessite l'application d'une grande quantité de produits chimiques, d'eau et d'énergie. Il impose l’utilisation d’un écran de sérigraphie fabriqués à partir de nylon sur lequel on applique une émulsion photosensible qui durcit à la lumière et ainsi créer le pochoir correspondant au motif. Il y a un cadre à fabriquer pour chaque couleur différente du motif à imprimer. Il faut ensuite appliquer une bonne quantité de pâte d'impression à la raclette pour garantir la qualité sur l'ensemble du lot. Cette pâte reste en partie sur les écrans et doit être nettoyée à l'eau, qu'il faut ensuite traiter.
Au final, on estime que 90 % des produits chimiques utilisés ne restent pas sur les fibres du tissu mais finissent par se répandre dans l’environnement*.
(*Source : https://cordis.europa.eu/ article/rcn/118620/fr, article entretien avec Gerrit Koele, coordinateur du projet et directeur général de TenCate Digital Finishing extrait du magazine research*eu consacré aux résultats, n° 48 pages 12-13).